Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers
Ouvrage emblématique du siècle des Lumières, dont la parution (1751-1772) connut bien des aléas.
Planche extraite de l'Encyclopédie Frontispice de l'Encyclopédie.
Inspirée par un ouvrage similaire de l'Anglais Chambers (1729), l'Encyclopédie a été dirigée par Diderot et rédigée par 150 savants, philosophes et spécialistes de toutes les disciplines (Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Helvétius, Condillac, d'Holbach, Daubenton, Marmontel, Quesnay, Turgot, Jaucourt, etc.). La masse des articles fournis est de qualité très inégale, de nature hétéroclite (de la simple compilation au mini-traité) et d'opinions parfois divergentes. Un jeu périlleux de renvois cherche à dissimuler la hardiesse de la pensée, donc à déjouer la censure. Le Discours préliminaire, rédigé par d'Alembert, est un tableau synthétique des connaissances à cette époque.
La leçon qui court à travers l’œuvre des près d’un quart de siècle (1751-1772), qui fit vivre 1000 ouvriers et enrichit quatre librairies : 17 volumes de texte, 11 de planches, 2 d’Index, 5 de suppléments, 2 de table analytique ; 71818 articles, 2885 gravures, 24 000 collections diffusées à travers l’Europe à la veille de 1789.
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